Go to Dreamworks Animation : Partie 1
Même si la partie administrative du visa n’est pas encore terminée et par conséquent le départ pas encore certain, je me décide tout de même à en parler ici. Après plus de 4 ans au sein de Meteor Studios, j’ai décidé, début septembre, de tenter ma chance en cherchant du travail dans les plus grosses boîtes aux État-Unis et Nouvelle-Zelande. Quitte à abandonner mon confort Montréalais, autant que cela soit pour un gros poisson :-)
Après avoir travaillé de nombreux mois sur ma vidéo démo ainsi que mon nouveau CV et une cover-letter, J’ai donc envoyé le 5 septembre mon matériel à Pixar, Dreamworks Animation, Ilm, Sony, Digital Domain et Weta. Il ne restait plus qu’à attendre et d’après les dernières expériences de mes amis artistes 3d, cela pouvait prendre de nombreux mois avant d’avoir des nouvelles. C’est plutôt de Weta, que mes chances paraissent plus grandes, car ils étaient en recherche active d’artistes pour de nombreux projets de films (Fantastic Four: Rise of the Silver Surfer, The Water Horse, Avatar, Halo,…).
Grâce à un ami du travail (merci Fred), j’ai pris connaissance de la présence d’un Job Fair durant le ADAPT 2006 à Montréal le 23 et 24 septembre. Plusieurs entreprises dans le film et le jeu étaient présentes. Deux d’entre elles m’intéressaient particulièrement : Ilm et Dreamworks Animation.
Je me présente donc en premier au stand de Ilm ayant connaissant qu’il était en mode de recrutement massive. Il n’y a pas trop de monde, je peux rapidement parler à une personne des ressources humaines. Elle a l’air intéressé par mon profil de Technical Director Effects, mais ma nationalité française refroidit ses ardeurs. Non rien a voir avec notre diffèrent sur l’Irak. Tous simplement, les visas pour les États-Unis pour les Européens sont bien plus compliqués a obtenir que pour les Canadiens. Ilm recherchant des artistes pour des courtes missions, ils n’ont pas le temps et les moyens pour les complications. Zut…
Sur le stand de Dreamworks Animation, la responsable des ressources humaines m’accueille et prend ma démo et note mon profil. Après cette mission accomplie, je repars flâner dans ADAPT à la recherche de quelques amis. Coup de fil de DWA sur mon téléphone portable pour une entrevue dans l’après-midi avec le “head of effects” de Shrek 2 et 3, un français, un des fondateurs de BUF Compagnie, immigré depuis quelques années sur les terres de DWA. Après près d’une heure d’entrevue, je ressors un peu mitigé de ma prestation. Je trouve avoir raté certains détails qui, sur le moment, me semblaient importants. Dommage, j’aurai préféré m’entraîner pour ma première entrevue avec un moins gros poisson.
Grosse surprise le 26 septembre, je reçois un appel des RH de DWA pour convenir d’une heure pour une entrevue par vidéoconférence avec Rockwood (PDI) et Glendale (DWA). C’est le 5 octobre que j’ai cette entrevue de 1h30 en anglais avec 4 superviseurs d’effets. Cette fois-ci, je ne suis pas mécontent de moi, mais c’est assez demandant. Le soir, je reçois une offre de travail de 3 ans pour le poste d’Effects Animator à Glendale (Los Angeles) pour début janvier… Après quelques négociations de détails financiers, le 16 octobre nous trouvons un accord.
Me voilà donc depuis dans les longues démarches administratives de visa O1 et de relocalisation de ma famille sur cette terre du sud. Bien que j’ai signé mon contrat avec DWA, toute cette nouvelle aventure demeure encore dépendante de la réponse de l’immigration des États-Unis. Celle-ci devrait arriver après le 15 décembre… À suivre…
4 Comments
Leave a Reply
Génial !! Je croise les doigts pour toi !
Gros vénard… c’est surtout le qualité de ton travail qui a dû séduire. On connaît le côté pragmatique des américains. Je pense que c’est le rêve de beaucoup de monde de travailler dans un studio de cinéma. Surtout un comme Dreamworks Animation avec les succès qu’ils ont eu.
Bref, merde pour les démarches avec les services de l’immigration.
Félicitations !
Je vois que ton article s’intitule “Partie 1”, j’espère que les autres viendront rapidement ! En tout cas, comme le souligne Tony, c’est à mon avis bien plus qu’un simple coup de chance… ton travail leur a tapé dans l’oeil !
Bon courage au pays des burgers, et tiens-nous au courant, même si je sais que c’est loin d’être facile quand on croule sous le boulot !
Merci blazouf, Tony et Pierre…
En effet, mon travail leur a plus mais c’est un ensemble de choses et d’évènements qui fond que j’en suis là. En autre mon réseautage m’a permis d’avoir de l’informatisons, cette chose est essentielle dans mon métier.